Des scientifiques de l’Université médicale de Leiden et de l’Université Radboud aux Pays-Bas ont réussi à modifier des moustiques afin qu’ils puissent délivrer des vaccins. Cette approche pourrait offrir une meilleure protection contre le paludisme.
Le vaccin utilise une version affaiblie du parasite Plasmodium falciparum, responsable du paludisme sévère. Les chercheurs ont manipulé un gène clé du parasite, ce qui permet à ce dernier d’infecter l’humain sans provoquer de symptômes graves.
Les premiers résultats des essais montrent que, parmi les participants exposés aux moustiques modifiés, 89 % ont développé une immunité contre la maladie. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre l’efficacité de ce vaccin sur une période plus longue et face à différentes souches du parasite.
Des travaux antérieurs avaient également envisagé l’utilisation des moustiques pour délivrer des vaccins contre d’autres maladies, comme la leishmaniose, avec des résultats encourageants mais qui nécessitent encore des études plus approfondies à grande échelle.
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